Nécrologie
Jules Dassin, cinéaste américain
Cinéaste hollywoodien ? Metteur en scène de cambriolages ? Promoteur du sirtaki ? Veuf d'une ancienne ministre grecque de la culture ? Jules Dassin, qui vient de mourir, lundi 31 mars, dans un hôpital d'Athènes, à l'âge de 96 ans, aura été tout cela à la fois, ainsi que le père du chanteur Joe Dassin, mort en 1980 d'une crise cardiaque.
18 décembre 1911
Naissance à Middletown (Connecticut).
1950
"Les Forbans de la nuit", avec Richard Widmark et Gene Tierney.
1955
"Du rififi chez les hommes" primé à Cannes (meilleur réalisateur).
1960
"Jamais le dimanche",avec Mélina Mercouri.
1964
"Topkapi", avec Peter Ustinov.
31 mars 2008
Mort à Athènes.
Mais c'est en passant chez Universal, encouragé par un producteur d'envergure, Mark Hellinger, qu'il voit sa carrière prendre son essor. D'abord grâce aux Démons de la liberté (1947), écrit par Richard Brooks : une histoire d'évasion d'un pénitencier, avec Burt Lancaster, baignant dans un asphyxiant huis clos et évoluant dans une telle brutalité que le film sera coupé par les censeurs. Tourné cette fois en extérieur, La Cité sans voiles (1948) est un portrait de New York, cadre d'une enquête criminelle autour de la recherche d'un monstre, chez lequel Dassin trouve un charme maléfique. Emblématique de son style, celui d'un réalisme social noir, et doté d'une spectaculaire poursuite finale, le film est remonté par le studio...
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